an abstract photo of a curved building with a blue sky in the background

𝐃𝐚𝐧𝐬 đ„đž đ’đąđ„đžđ§đœđž 𝐎Ăč đ„đš 𝐕𝐱𝐞 đ‘Ă©đŹđąđđž

Cette rĂ©flexion sur la vie est nĂ©e des billets de mon cher psychologue Paulo Alberto. Des mots qui ont germĂ© dans le sol fertile de la pensĂ©e, arrosĂ©s par l'expĂ©rience et l'Ă©coute attentive de ce qu'est l'ĂȘtre humain.

RÉFLEXIONS

5/4/20251 min temps de lecture

Tandis que tant d’ñmes vivent dans l’attente de la retraite — espĂ©rant le moment idĂ©al, le repos promis, le soulagement sans cesse repoussĂ© —
moi, je choisis de vivre avec la lucidité de celui qui sait que chaque instant est précieux.
Quand les annĂ©es d’effort me permettent enfin une pause, je n’hĂ©site pas :
j’ouvre les bras, je respire profondĂ©ment et je me livre au prĂ©sent,
sans attaches pour demain,
car l’avenir, lui, appartient à Dieu.

Prévoir ce qui vient est nécessaire, mais sans oublier le présent,
cet instant oĂč le cƓur bat et les yeux voient.
La vie, c’est maintenant — pas plus tard.

Bien vivre, ce n’est pas forcĂ©ment vivre entourĂ© de beaucoup.
La foule peut ĂȘtre un vacarme, et la compagnie, une solitude dĂ©guisĂ©e.
Au fond, il faut savoir ĂȘtre seul — et s’en accommoder.
C’est pourquoi ma devise est claire :
sois d’abord en paix avec toi-mĂȘme, avant de chercher les autres.
Car, dans la pénombre, quand le monde se tait,
les ombres cessent de mentir.
Et c’est avec toi seul que tu devras composer.

Oui, les bonnes compagnies réchauffent la traversée.
Mais ce sont les racines en nous qui soutiennent la maison.
Sans cette fondation, aucune vie ne tient debout.

Les rĂȘves, les dĂ©sirs, les envies — sont vastes, changeants, infinis.
Mais quand on vit comme quelqu’un qui s’éveille au cƓur mĂȘme de son rĂȘve,
savourant chaque instant,
plongeant son ñme dans les plaisirs simples et paisibles de l’existence,
avec le regard tournĂ© vers le bien — avant l’ego, avant l’autre —
alors la mort fait moins peur.

Peut-ĂȘtre que, dans cet Ă©tat de plĂ©nitude,
elle perd son pouvoir d’ébranler l’esprit.
La finitude, ainsi perçue, devient belle.
Car tout est fini.
Rien n’est Ă©ternel.

Et c’est justement cela qui rend la vie si prĂ©cieuse :
non parce qu’elle dure toujours,
mais parce qu’elle en vaut la peine tant qu’elle dure.

Quelles sont vos impressions ?